Punakaiki

En ce dernier jour de l'année, nous nous réveillons sous la pluie, mais alors ça n'a pas arrêté de la nuit ! Nous dormons sous la tente et ce matin, nous quittons le camping d'Abel Tasman pour descendre plus au Sud, sur la côte Ouest à PUNAKAIKI. C'est le déluge, nous allons petit déjeuner en espérant que la pluie cesse lorsque nous plierons la tente... mais que nenni  : on va en baver, il y a un petit mélange d'amusement et de dépit. Raphaël nous fait une crise... on ne sait plus trop pourquoi. Allez, il est temps de quitter les lieux !

Nous roulons sous la pluie, c'est pas agréable surtout qu'on a 4 heures de route. Nous nous arrêtons à Nelson faire quelques courses pour le réveillon de ce soir: champagne, coquilles saint Jacques fraîches, vin blanc (Chardonnay des Marlborough). Benoit roule jusqu'à notre location, l'accueil est excellent à Te Nihau Retreat, ça fait plaisir et ça nous change d'Abel Tasman !

Nous partons en ballade sur le TRUMAN TRACK : c'est une rando en sous-bois avec une arrivée impressionnante sur la mer déchaînée.

Truman track

Jeudi 1er janvier 2015 : BONNE ANNEE 2015

Notre lodge est superbe mais malheureusement on doit déjà le quitter, ce soir nous dormirons dans une cabine de 3 lits superposés, très sommaire... mais on y dort, c'est tout alors ça ira très bien.

Nous partons à la rencontre des PANCAKE ROCKS dans le parc national de Papaora. Nous prenons le petit sentier à  la végétation tropicale qui nous mène jusqu'au Dolomite Point. De ce point de vue nous admirons les falaises constituées de plusieurs couches de calcaires qui peuvent être très fines. Voilà pourquoi on les nomme les pancake rocks, comme si des crêpes étaient entassées les unes sur les autres. C'est assez étrange et ça reste un mystère. Le spectacle est magnifique, la mère est déchaînée, il y a quelques trous d'eau qui font un sacré vacarme, nous aurons même la chance de voir un bel arc-en-ciel.

Pancake Rocks

Nous décidons de continuer notre ballade , il y a un circuit de 8 km qui longe une grosse rivière et qui franchit ensuite une grosse colline. Mais c'est boueux, Lalie ne rigole pas... du coup, Benoit va chercher la voiture en courant pour nous éviter les 4 derniers kilomètres.

Nous rentrons au camping et profitons de la plage, le vent ne s'arrête pas de souffler mais c'est agréable, Lalie récupère plein de jolis petits cailloux.